Mais à l’interne, rien ne change chez les finalistes de la Ligue de baseball junior élite du Québec en 2022 puisque Peley, dont l’emploi du temps le force à prendre un peu de recul, reste associé à l’équipe en qualité de directeur général et d’entraîneur-adjoint à Denis-Fortier.

Compliqué, tout cela? Pas vraiment, puisque depuis ans, toutes les décisions touchant le baseball chez les Alouettes étaient prises en collégialité entre Peley et Denis-Fortier, qui sont comme les deux doigts de la main depuis de nombreuses années.

«Quand j’embarque dans quelque chose, c’est pour le faire à 100%, et malheureusement, je ne pouvais plus l’être totalement en raison de mon emploi du temps. Mais je ne m’en vais pas, je serai encore dans l’entourage de l’équipe 75% du temps et on va continuer à travailler ensemble sur le terrain et entre les matchs, «K.D.» et moi, comme ç’a toujours été le cas», a expliqué l’ancien receveur des Capitales de Québec.

Les deux hommes de baseball ont développé un fort lien d’amitié en 2004 lorsqu’ils s’alignaient avec les Ailes du Québec. Celui-ci ne s’est pas brisé quand Peley a pris la route des filiales des Pirates de Pittsburgh pendant que Denis-Fortier en faisant autant avec les Blue Jays de Toronto.

Et quand les Alouettes ont approché Peley pour diriger le club, il y a deux ans, celui-ci n’avait qu’une condition: que Denis-Fortier soit son bras droit sur le terrain.

«Je voulais avoir un gars d’expérience avec moi en qui j’avais une totale confiance. C’était logique que «K.D.» soit avec moi dans cette aventure. Il a pilé sur son orgueil en acceptant parce qu’il avait déjà été congédié comme entraîneur-chef par les Alouettes dans le passé, mais aujourd’hui, c’est le gars tout désigné pour avoir le titre», notait Peley.

Le conseil d’administration a accepté la proposition de Peley sans hésitation.

«Depuis deux ans, toutes les décisions se prennent en comité et ce sera encore le cas. Josué aimait mieux avoir une tâche un peu plus allégée, car il détestait l’idée de rater des matchs. Là, on s’assure qu’il reste avec nous pour longtemps et que la philosophie mise en place au cours des dernières années continue», estimait le président des Alouettes, Pier-Alexandre Bernier. L’équipe comptera aussi sur deux nouveaux adjoints, soit Samuel Fortier et Augustin Leblond, deux anciens joueurs des Alouettes.

Avec une «très» jeune formation, les Alouettes ont perdu dans un septième et ultime match en finale de la LBJEQ, l’été dernier.

«Quand j’ai accepté de me joindre aux Alouettes, mon but ultime était que les jeunes du sport-études aient envie de jouer pour eux. On ne se le cachera pas, les Diamants avaient plus d’attrait parce qu’ils gagnaient tout le temps et à cause de la qualité du terrain. On pensait que ça allait prendre trois ou quatre ans avant de changer tout cela, mais on y est parvenu en deux ans. On l’a fait ensemble, et ça ne changera pas avec «K.D.» en chef», ajoutait Peley, que l’on verra encore très souvent sur le losange du parc Henri-Casault, dont la nouvelle surface synthétique y est aussi pour quelque chose dans ce regain de fierté.

En plus d’être le directeur général et l’entraîneur-adjoint des Alouettes, Peley conserve aussi son poste d’entraîneur de l’équipe collégiale des Canonniers de Québec au programme sport-études. Il est également le coach privé depuis plusieurs années d’Édouard Julien, l’espoir de Québec des Twins du Minnesota qui cogne à la porte des ligues majeures.

La semaine dernière, les Diamants de Québec ont confié le poste d’entraîneur-chef à Raphaël Prémont à la suite du départ de Karl Gélinas, l’inséparable partenaire de jeu de Peley avec les Capitales et dans le baseball senior.

Article initialement paru le 25 janvier 2023
Revue de presse publiée par Jasmin Leroux, relationniste